Voyage au cœur de la Bête est le titre [pitoyable] français du film A headbanger journey du canadien Sam Dunn.

Sorti presque confidentiellement en juin 2006, il ne fut projeté à Paris qu'au cinéma Saint-Michel, ce film est à recommander à ceux qui auront la curiosité de découvrir le métal et de comprendre les métalleux.

Né le 20 mars 1974, Sam Dunn est un jeune anthropologue canadien au moment où il tourne ce film avec son ami Scott %c Fayden.

Son pari ? Étudier la tribu à laquelle lui-même appartient, la tribu internationale des fans de metal.

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Si en France nous avons tendance à nous moquer et à nous offusquer de l'influence des ligues bien pensantes américaines sur la société et la politique, nous avons tendance à oublier ou vouloir ignorer que dans le pays de la Liberté l'intégrisme se porte bien, merci pour lui!

Et je crains qu'il se porte de mieux en mieux !

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Certains font la fine bouche pour les "petits" concerts et d'autres boudent carrément la scène française  comme quoi le snobisme (et sous mon clavier c'est loin d'être une qualité) comme quoi la Horde a son lot de cons...

Bon... j'admets que les déceptions sont parfois au rendez-vous mais moins que les bonnes surprises.
Comme cette soirée placée sous le signe du folk et pagan metal

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Hésitant entre me beurrer à mort et me ficher à la Seine, j'ai eu la chance de tomber sur un pote qui m'a rappelé que c'était Noël, pardon, X Mas et que maître Tägtgren soi-même serait en tête d'affiche.

Là, y a pas photo : entre la camarde et Hypocrisy, j'opte pour Hypocrisy.

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ou la chronique d'un désastre annoncé.

Coup de fil de Bruno (Whispering Tears) me demandant si un petit concert de Merrimack me dit et hop ! Je saute dans le treillis pour fuir le climat de guerre à la maison et la tête de con qui est encore mon mec.

Direction Vincennes, le Local, en me disant qu'une bonne séance de headbanging me fera du bien... Tout faux !

Le Local est une de ces petites salles underground comme il en existe un peu partout dans Paris et qui accueille les artistes de la contre-culture que snobent les salles plus en vue.
Un coup d'œil panoramique à la salle et déjà je m'inquiète que le plafond ne me tombe pas sur la gueule.

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