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Metal extrême passion d'une profane

REVULSION Revulsion

REVULSION RevulsionSorti ce 5 février, Revulsion annonce la couleur dès le premier titre Last echoes of life : roulement de tambour, un grognement et ça démarre sur les chapeaux de roues en blast dévastateur, une basse en mode MG42 et un growl qui menace du pire. 
Et effectivement le Pyre est à venir qui accélère le rythme et te fait monter le rythme cardiaque avec une accélération inattendue qui laisse essoufflé.  Et on enchaîne sans respirer avec Walls qui ne relâche toujours pas la pression avec une basse qui te martèle la gueule, une guitare qui te vrille le cerveau et une batterie en furie qui te dicte le rythme d'une bonne séance matinale de head banging.
Ouf ! Arrive le salvateur Mustaa Hiiltä plus mid tempo, qui te laisse reprendre ton souffle malgré les grognements menaçants maîtrisés d'Aleksi Huhta. Morceau lourd, gras, qui martèle la tête et le cœur. Et ça repart de plus belle avec Lihaan Sidottu Kirja, brutal, violent, guerrier !
Silence fait faussement croire à une nouvelle plage d'accalmie mais je soupçonne les membres de REVULSION d'une bonne dose de sadisme car ils alternent le chaud et froid pour un morceau en mode panzer.
Viimeinen Rituaali fait redescendre un peu la pression sanguine et le rythme cardiaque pour une conclusion au rythme en légère décélération certes, mais menaçant et sinueux comme un anaconda affamé de carnage.

Cet album est d'une telle intensité du début à la fin que le silence qui suit me fait presque mal aux oreilles ! 

Les variations de rythme se font le plus naturellement du monde sans jamais casser l'homogénéité de l'ensemble : il y a comme une logique de composition. 
Dès le début Revulsion te prend aux couilles et ne te lâche plus ! 
C'est du bon gros death metal qui tache, qui ne révolutionne pas le genre, certes, mais qui sait parfaitement en exploiter toutes les facettes pour en faire un album personnel de très bonne facture.

Les musiciens sont bons, très bons et Aleksi Huhta maîtrise parfaitement la gamme du chant death, du grognement caverneux au hurlement de warrior en folie. La formation a peut-être mis 16 ans pour accoucher de cet album mais le résultat est une équipe bien rodée et homogène. Le tout est servi par une production aux petits oignons.

Un groupe à suivre et qui devrait bientôt faire parler de lui hors des frontières finlandaises.

• Ma note : 18,5/20

   

 

 

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