1 Février 2020
Le 24 janvier dernier le groupe sort donc son dernier album, Damnation.
La cover me laisse sceptique, cheap en diable et d'une grande banalité.
Le premier titre, Distilled, annonce la couleur (noire of course) avec tous les ingrédients d'un black tradi et bien maîtrisé : chant hurlé, des riffs plutôt accrocheurs et une batterie soutenue avec une caisse claire qui sonne comme la cloche d'une chapelle désacralisée.
Le deuxième titre Damnation annonce la suite : un mid tempo de bonne facture mais qui parait répétitif sur les presque 8 minutes que dure le morceau.
Les pistes vont se dérouler ainsi pendant environ 47 minutes, alternant rythme lourd et légères accélérations mais vraiment pas de quoi affoler mon radar.
Après deux écoutes, je reste sur ma faim. Car il n'y a rien de pire qu'un album qui laisse relativement indifférent.
Les compositions ne sont pas mauvaises, c'est bien exécuté, la prod n'est pas mauvaise non plus mais ça ne suffit pas pour faire un bon album. Ce n'est pas désagréable à écouter mais ça reste assez linéaire. Après Distilled, il me faudra attendre le 6ème titre, Reflection, pour capter à nouveau mon attention. Un peu tard.
Cet album est bien en deçà de Road North, sorti l'année dernière et peut-être aurait-il fallu prendre un peu plus de temps pour livrer un album plus abouti et moins convenu.
Ma note : 12/20
♦ Vananidr