24 Novembre 2019
Slayer, ça peut être le meilleur mais aussi le pire, comme à la loterie.
Aussi ai-je une petite appréhension en partant à la découverte de The Repentless Killogy double album live car j'ai des souvenirs très mitigés des performances live des Californiens que j'ai vus 5 fois en concerts.
Mais en me rappelant la tuerie de Decade of Agression (monstrueux !) je reprends confiance.
Et comme j'ai raté la messe, que le bistrot est fermé et qu'il fait un temps de merde, je n'ai que ça à faire. Café, clope, orteils en éventail et c'est parti !
Je vais vous la faire courte tant la production est homogène, le son live bien rendu sans pour autant écraser la partie musicale. La prise de son est tout simplement excellente sur les 21 morceaux qui composent ce petit joyau.
Petite mise en bouche avec les guitares sinueuses et reptiliennes de Delusions of Saviour, bientôt appuyée par une batterie lourde comme une charge d'Hannibal.
Et braoum !
La machine de guerre s'enclenche ! Repentless annonce la couleur : Slayer (Tueur) est là pour nous atomiser !
Pied au plancher, on accélère la cadence avec Antichrist et plus rien ne va arrêter la déferlante même si sur ce morceau le cri de Tom Arraya a eu un peu de mal à sortir mais merde ! Il n'a plus 20 ans, nous non plus et le public exulte.
Postmortem est toujours un gros coup de poing dans la gueule, qui me fait headbanger comme une tarée et à War ensemble, je suis debout ! Je moshe pit à moi toute seule, oubliées les vertèbres douloureuses !
La tuerie se poursuit et atteint son point d'orgue (de barbarie !) à l'attaque de Hell awaits qui annoncent les hymnes slayeriens. South of heaven me fait toujours autant frissonner, impeccablement joué, et chanté même si Tom Arraya doit donner tout ce qu'il a !
Enfin ! LE GRAND MOMENT ! Raining blood !
Le riff interplanétaire ! La machine à déboîter la nuque ! Un coup de wind mill et je suis dans la fosse !!! Batterie et guitares en mode armes de destruction massive. Énorme !
Chemical warfare ne me calme pas, je suis toujours en train de sauter partout, soutenue par une basse infaillible, une batterie puissante et les riffs de Kerry King que je trouve tout à fait supportables.
Angel of death clôture somptueusement ces 91 minutes de massacre et de pur bonheur.
Enregistré au Forum d'Inglewood (Californie) THE REPENTLESS KILLOGY regroupe le meilleur de Slayer, joué par une formation au sommet de son art qui se retire de la scène live sur une apothéose musicale.
Vivement Noël pour que je m'offre le DVD !
Ma cote, en toute partialité : 18,5/20
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