17 Novembre 2019
Quand on s'attend à un bon vieux son folk/pagan metal, Milharis laisse pour le moins perplexe et s'avère déstabilisant quand on aime le bourrin.
Car le mot metal ne vient pas in petto à l'esprit ! Stille Volk soi-même qualifie cet opus de "mystical progressive pagan music" ! Arrange ton col avec ça ! Mais c'est une assez bonne qualification.
Dès le premier titre, Sous la peau de la montagne, ils annoncent la sonorité générale de l'album, chanté en français et occitan plus planante que metal.
C'est purement un album d'atmosphères d'un autre âge, celui des légendes et des mystères, quand la magie gouvernait la terre.
Le dosage entre les instruments "traditionnellement" metal et les instruments médiévaux ou ethniques est parfaitement équilibré quant aux vocaux, ils entretiennent cette sombre atmosphère, parfois grandiloquents, parfois intimistes mais parfaitement homogènes avec les instruments.
Il y a des sonorités à la Pink Floyd comme sur Le crépuscule du pâtre, une galopade brumeuse sur La mort de Milharis (occitan), et cet étrange voyage se termine sur une note un peu plus metal Parmi les monts oubliés.
Une production solide sert ce voyage onirique durant lequel on ne s'ennuie jamais mais qui laisse une sensation de paix.
On ne peut que saluer la démarche authentique de Stille Volk qui ne fait pas de concession au mercantilisme un peu puant de la scène metal actuelle.
Ma cote : 19/20
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