20 Octobre 2019
Avec le premier titre Anima Nera, ça commence mal pour moi avec un son vaguement électro pop mais avec Sword of Anger ma velléité de couper le son est arrêtée net : on ouvre sérieusement les hostilités et ça marche car mon élégant brushing en prend un coup !
Et ce n'est pas Layers of Time qui va me calmer car c'est du brutal que nous proposent les Italiens avec de bons gros riffs bien lourds et acérés.
Apocalypse, plus mid tempo, permet de reprendre son souffle et les premières secondes de Now or Never (ne pas confondre avec le titre d'Elvis, hein !) semble le confirmer mais si là aussi le rythme est plus tempéré c'est quand même du bien lourd et du sombre qu'envoie la formation sur la deuxième moitié du titre, agressive.
Mon intérêt retombe considérablement avec Under the Surface et Veneficium et c'est peu dire avec The end is all I can see mais là je manque certainement d'objectivité, ma chope de bière étant le death et le black, mais les amateurs de metal plus atmo apprécieront probablement.
Save me accélère un peu le rythme même si il est loin de me transcender en ouverture du titre éponyme de l'album, Black Anima, un mid tempo lourd, très sombre et épais.
Les trois titres présents sur l'édition de luxe (Black Feathers, Throufh the Flames et Black dried up Heart) n'apportent rien de plus à l'album même si ils ne sont pas déplaisants à écouter.
Black Anima est un bon album, techniquement réussi avec une prod aux petits oignons, ce qui est la moindre des choses pour un groupe de cette envergure.
Bien équilibré du point de vue instrumental, ce qui fait vraiment son charme à mes oreilles c'est l'association parfaite du chant mélodique de Cristina Scabbia et le growl de son compagnon Andrea Ferro.
Ma note : 15/20
Formation :
Chant clair : Cristina Scabbia
Chant brutal : Andrea Ferro
Guitare :Diego Cavalotti
Basse et clavier : Marco Coti Zelati
Batterie : Ryan Folder