11 Décembre 2019
J'avais eu le plaisir de les découvrir lors de la 3ème édition de la Metalschyzo Fest à Paris en 2007, trois ans après la naissance du groupe, alors qu'ils travaillaient sur leur premier EP... qui sortira trois ans plus tard ! Et depuis... plus rien ! Enfer et frustration !
Car Kingdom of Madness était des plus prometteurs dans le contexte d'une scène death qui roupillait tranquillement sur ses acquis et se mordait la queue.
Sans être à proprement parler novateur, ce qui est devenu difficile dans ce style où déjà nombre d'expérimentations plus ou moins heureuses ont été faites, Dawn of Decline décline en 4 titres un death moderne et affûté.
C'est du bourrin en mode pure-sang, où la mélodie n'est jamais sacrifiée au profit de la seule brutalité. Efficace, subtile, équilibré et foutrement technique avec des envolées guitaristiques qui allègent des compositions brutales, où s'invite même parfois une note d'humour (volontaire ?) telle cette petite envolée farandolienne à la 4ème minute du puissant Burning in the sea, qui vous filerait presque l'envie de choper votre voisin par la main pour gambader dans la fosse, telle une Laura Ingalls sous speed !
On est bluffé par la prod carrée et très pro qui amène cet EP aux portes de la perfection.
C'est donc peu dire que les veinards qui ont pris le temps de pousser la porte de ce Royaume de la folie attendent Dawn of Decline au tournant après plus de neuf ans d'impatience !
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