13 Décembre 2019
Le headbanging n'est pas né avec le metal mais il a connu son essor avec ce genre.
Nous communions avec la musique, nous ne l'écoutons pas seulement, elle entre en nous et nous confère une énergie, une plénitude que nous exprimons en headbanguant. Qui de vous n'a jamais légèrement secoué la tête sur une mélodie un peu entraînante ? Et bien c'est ce que nous faisons, avec beaucoup plus de conviction.
En dépit d'une douloureuse arthrose des cervicales, je m'adonne avec bonheur à cet exercice avec une nette préférence pour l'hélicoptère ou "windmill". Mon médecin n'en est toujours pas revenu "Logiquement, vous ne devriez pas pouvoir faire... ça ! Mais continuez, c'est le meilleur exercice". Hélas, la sécu ne veut pas me rembourser mes concerts !
Si le headbanging est omniprésent dans tous les groupes, avec le plus souvent le classique balancement de la tête d'avant en arrière, le champion toutes catégories du windmill est sans conteste Georges "Corpsgrinder" Fisher le chanteur du groupe Cannibal Corpse.
Sur cette vidéo, "Corpsgrinder" se livre à une véritable performance, mais en regardant la foule, vous aurez un échantillon de tout ce que regroupe le headbanging.
Attention ! Cet exercice n'est pas sans conséquences et il nécessite un minimum de préparation par des mouvements d'assouplissement de la nuque et une progression quant à l'acquisition de la vitesse.Si ça coince, ne forcez pas !
Ce geste que je qualifie de tribal et qui se pratique seul ou en groupe, mène à une sorte de transe où le monde extérieur s'efface et où on est seul avec la musique et ses ondes énergisantes.
C'est quasi hypnotique et j'ai plus d'une fois atteint ainsi un état de bien-être inconnu avec d'autres méthodes, médicales ou stupéfiantes, l'avantage de celle-ci étant d'être parfaitement légale et gratuite. Idem pour les insomnies : un gros coup de Destruction ou de Slayer, un bon secouage de tête et c'est le sommeil de bébé assuré !
C'est ma foi vrai... nous sommes un peu secoués ! Mais que c'est bon !