• ASTHENIA - Aisa

    ASTHENIA - AisaASTHENIA... ça vous parle ? 

    Inconnu au bataillon il y a encore deux jours, je suis tombée dessus totalement par hasard et comme je suis de nature curieuse, j'ai écouté.
    Puis j'ai fouillé sur le Net pour essayer d'en savoir un peu plus. Décidément ! Tout est secret en Chine, ou bien ?
    Bon, passée cette blague à 2 balles, j'en apprends quand même un tout petit peu plus.

    Fondé en 2014, ASTHENIA est un groupe chinois de Beijing. Jusque là, vous en savez autant que moi. Les cinq jeunes membres du groupe œuvre dans le post black/shoegaze.
    A priori donc, pas ma tasse de thé, mais...

     

    ASTHENIA - Aisa... mais au fil de ma navigation je tombe sur une piste de ce groupe et j'ai tout de suite accroché.
    Et me voici pour vous parler de leur troisième album, Aisa sorti en juin 2020.

    Les huit titres d'une durée variable de 5 à 13 minutes pour le titre éponyme s'enchaînent sans coup férir, avec fluidité et efficacité. 

    Si avec les trois premiers titres on est vraiment dans un univers très pop, il y a malgré tout une lourdeur sous jacente qui accroche et qui sans être métale crée une atmosphère envoûtante.
    Sur le quatrième titre, Vitreous, les riffs gagnent en puissance et installent une ambiance opethienne entre rêve et cauchemar.
    Arrive le titre Neurolae et là pas de doute, l'influence black metal se révèle après deux minutes et on passe d'une ambiance électro à une tendance plus malsaine qui sent les profondeurs de la forêt norvégienne.
    Le septième titre, Malebolge/Eviternita, est une vraie montée en puissance. A la batterie Chen cogne plus fort, le chant alterné douceur/brutalité tendance schizophrène nous plonge et nous ressort d'une eau froide et sombre à la lumière en un supplice sonore de la baignoire pour s'achever sur une plage de sable avec un chœur presque... angélique.
    Aisa conclue cet album sur 13 minutes de maîtrise musicale qui vont crescendo dans la puissance et la noirceur pour s'achever sur une lingue note en reverb, comme l'onde d'un rêve au réveil.

    Cet album se mérite car sa première écoute peut laisser une image "simpliste" totalement erronée.

    C'est au contraire un album complexe, riche en sonorités qui nécessite parfois qu'on tende l'oreille pour les capter. Techniquement abouti, il a un petit son garage pas déplaisant qui casse le côté parfois un peu trop synthétique des claviers. 
    Asthenia sait parfaitement alterner les ambiances sans cassures brutales et le tout est très homogène. Les parties black metal sont fondues dans une ambiance qui rappelle parfois Magma, Pink Floyd ou encore Opeth, le tout servi par une prod carrée. Un très bon moment musical !

    • Ma note : 16/20

       

     

     

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